Pluie hier, toute la journée. Il y a eu 26 jours de pluie en avril dans le nord de la France. Ici c'est plutôt 26 jours de soleil, mais il faut quand même bien arroser de temps en temps. J'en ai profité pour scanner quelques photos.
Le point le plus délicat est d'avoir des "bonnes" couleurs, ce qui est très subjectif. En utilisant un appareil numérique, on est à la merci de la fonction de transfert du CCD et de la qualité de la numérisation. L'idéal serait d'avoir l'image sans compression, mais la taille des supports mémoire et la vitesse du transfert est encore rédhibitoire sur les appareils grand-public. En utilisant de l'argentique, il y a la pellicule, puis la numérisation, ce qui rend les choses encore plus compliquées.
Il est plus que commun de devoir effectuer des corrections colorimetriques pour passer d'un négatif au papier, mais le papier à un énorme avantage sur la numérisation (enfin celle accessible au commun des mortels). En effet, il suffit de regarder une image numérique sur plusieurs ecrans, CRT, LCD, avec différentes cartes vidéo pour voir une grande variété de rendu. Il faut donc un ecran calibré pour effectuer une numérisation correcte, et ça n'est pas encore très accessible.
Et après avoir "bien" numérisé, il faut aussi que tout le monde puisse voir l'image comme il faut. Si on compare avec le papier, le numérique apporte donc beaucoup de contraintes pour aboutir à une bonne qualité. Heureusement, la stabilité de l'image dans le temps et la facilité de diffusion compensent ces défauts. Les soirées passées à se detruire les poumons avec divers produits chimiques, dans une lumière rouge, à essayer de rattraper un négatif seront bientôt révolues.